Dans les pays tropicaux, les populations rurales portent un réel intérêt aux plantes sauvages pour leur alimentation. Le baobab d’Afrique figure parmi les espèces fruitières de cueillette les plus appréciées des communautés sahélo-soudanaises et ses différentes parties – racines, tronc, fibres, écorce, feuilles, pulpe, graines – sont aussi exploitées à des fins thérapeutiques.
Arbre à mille usages dans la pharmacopée traditionnelle africaine, le baobab offre une pulpe de fruits très riche en acide ascorbique (c’est-à-dire 6 fois plus que dans une orange) appelée « pain de singe » : dans 100 g de pulpe du fruit du baobab, il y a 75,6 % de glucides, 2,3 % de protéines et 0,27 de lipides et permet d’obtenir 300 mg de vitamine C.
Les extraordinaires propriétés nutritionnelles de ce fruit (plus de 40% de fibres) permettent de prévenir des maladies comme le scorbut.